Mot-clé - musique contemporaine

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mercredi 25 mars 2015

Rose Fleur d'Oranger, pour sept violoncelles

En 2013, à la demande d'Yseult Kervyn et de la classe de Jean-Pol Zanutel du Conservatoire Royal de Liège, j'ai commencé un cycle pour violoncelle et électronique intitulé La Couleur Me Possède . Ce titre fut inspiré par une phrase du journal du peintre Paul Klee qui était un grand coloriste. Chaque pièce associe une couleur et un sentiment, et pour l'instant trois pièces sont terminées:

  • Blanc Deuil
  • Noir Colère
  • Rose Fleur d'Oranger

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jeudi 19 mars 2015

La mairie de Paris refuse de rendre hommage à Dutilleux

A lire ici (sur le blog l'indépendant du 4e), ici, et puis encore ici, sur le site de Diapason magazine (ou encore dans Le Monde). En résumé, le maire du IVe arrondissement a refusé d'apposer une plaque commémorative sur l'immeuble de l'île Saint Louis qui fut occupé par Henri Dutilleux, au nom d'une sorte de ridicule procès posthume en collaboration. Comparer Dutilleux avec l'écrivain Céline n'est pas judicieux ni justifié par les faits historiques.

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vendredi 13 mars 2015

Mélodies de Gabriel Rigaux chez Tamino Productions

Tamino Productions a le grand plaisir d'accueille un nouveau compositeur, Gabriel Rigaux. Celui-ci est également pianiste et a étudié notamment avec Guillaume Conesson. Les parisiennes parmi nos lectrices pourront découvrir ses mélodies pour baryton et piano sur des textes de Victor Hugo lors d'un concert donné le 8 avril prochain au Temple du Luxembourg avec l'excellent L'Oiseleur des Longchamps.

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mardi 17 février 2015

Présences 2015 à la Maison de la Radio

Entendu le 6 février dernier, dans le nouvel auditorium de la Maison de la Radio à Paris, le concert d'ouverture du festival Présences 2015 dédié aux deux Amériques. Quelques mots d'abord sur cet Auditorium qui remplace l'ex Studio Olivier Messiaen. Imaginez un grand cylindre dont la base fait une vingtaine de mètres de diamètre. Le premier niveau est consacré au deux tiers pour la vaste scène qui peut accueillir facilement une centaine de musiciens, et pour un tiers aux spectateurs. Ensuite, sur trois niveaux, des spectateurs sur trois grands balcons qui font le tour complet. Le grand avantage de cette architecture est la proximité avec les musiciens ainsi que la possibilité de voir le chef d'orchestre de face, ce que personnellement j'apprécie beaucoup. 

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lundi 2 février 2015

Sound of Stockholm par l'itinéraire

Ouï au conservatoire Claude Debussy du 17e arrondissement le 23 janvier dernier, le programme Sound of Stockholm de l'itinéraire. Un ensemble qui réalise un travail fantastique avec des moyens matériels sans commune avec d'autre formations comme l'inter-contemporain pour ne pas le citer.

Comme son nom l'indique, ce programme a été composé pour le festival Sound of Stockholm comme un mille-feuilles alternant des créations et des pièces plus ``classiques'' de Grisey, Scelsi et Leroux.

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mardi 27 janvier 2015

Viola Moderna à Essen du 23 au 28 mars

Le festival Viola Moderna qui prendra place du 23 au 28 mars prochains à Essen, en Allemagne, permettra notamment aux étudiants de bénéficier de master-classes avec des stars comme Garth Knox ou Vincent Royer. Il est gratuit pour les étudiants des conservatoires supérieurs allemands. Il vise notamment à promouvoir une autre image de la musique d'aujourd'hui, à lutter contre certains préjugés vieux comme les années 1950.

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dimanche 14 décembre 2014

Nouvel album du quatuor B.R.A.C.

Vincent Royer m'écrit: 

Le Quatuor Brac est très heureux de vous annoncer la sortie de son second disque « Hall des Chars » chez blumlein records (disque également disponible chez Metamkine).

Ce CD est l’enregistrement de notre concert donné à Strasbourg, Hall des Chars le 13 mai 2014.

Andrew Levine a reçu à Cologne le vendredi 21 novembre  2014 le « Goldener Bobby » pour  cet enregistrement, premier prix de la catégorie « Classical / instrumental ».

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mercredi 3 décembre 2014

Les mille et une mises en musique de Théophile Gautier

Ouï vendredi dernier dans le théâtre de l'Île Saint Louis à Paris, un programme de mélodie tout à fait original. C'est le pianiste François Henry qui s'est mis en tête de collectionner les mélodies écrites sur des textes de Théophile Gautier. L'auteur des célèbres Nuits d'été de Berlioz (que l'auteur du journal de Papageno connaît fort bien, et pour cause) a beaucoup inspiré les compositeurs, pas seulement Français d'ailleurs. François Henry a recensé plus de mille mélodies, et ce concert était consacré à une sélection de celles écrites après 1945, avec Alice Fagard (mezzo), Marie Soubestre (soprano), L'Oiseleur des Longchamps (baryton), François Henry (piano) et Clothilde Bernard (guitare).

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jeudi 13 novembre 2014

Treize altos sinon rien

Une vidéo avec un extrait de la création de mes 13.2 Milliards d'Années-Lumière pour 13 altos est disponible depuis peu. Je crois qu'on y sent la chaleur et l'énergie de Vincent Royer et de ses collègues du Gürzenich Orchester Köln, l'intensité de ce qui circule entre eux.

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vendredi 19 septembre 2014

La porte ouverte: musique et poésie le 20 septembre à l'église des Billettes

L'Ensemble Regards et l'association Musique et Poésie vous convient à La porte ouverte, le samedi 20 septembre à 18h30 en l'église des Billettes (24 rue des Archives à Paris). Au programme, quatre créations qui associent un compositeur et un poète, et pour trois d'entre elles instruments acoustiques et musique électronique. Si j'avoue bien volontiers que je ne connais aucun des artistes impliqués dans ce projet, ce sera l'occasion de les découvrir justement.

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mercredi 9 avril 2014

Te craindre en ton absence

OuÏ au théâtre des Bouffes du Nord il y a un mois, Te craindre en ton absence est un monodrame pour voix parlée, 12 instruments et électronique. Le texte est signé Marie Ndiaye et la musique Hector Parra, interprétée par l'inter-contemporain sous la baguette de jeune et brillant Julien Leroy, mis en scène par Georges Lavaudant.

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jeudi 16 janvier 2014

Création du double concerto de Chengbi An

L'accordéoniste Fanny Vicens me signale la création d'un double concerto pour piano et accordéeon, vendredi 17 février à l'Arsenal de Metz. Pour ceux d'entre nous qui n'ont pas la chance d'habiter la belle ville de Metz et de profiter de cette belle salle et de son splendide orchestre en résidence, ce sera disponible en streaming.

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samedi 11 janvier 2014

Les éblouissements d'Anna

A lire sur le blog de L'Oiseau-Lyre, un beau compte-rendu du Récital "Les Éblouissements d'Anna" du 8 décembre dernier à l'Institut Culturel Roumain.

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vendredi 20 décembre 2013

Espaces acoustiques

L'ambiance était à la fête ce 14 décembre, à la cité de la Musique. En compagnie de l'ami Philippe et d'un public nombreux, nous avons pu déguster l'intégrale des Espaces acoustiques de Gérard Grisey, par l'ensemble intercontemporain complété par l'orchestre du Conservatoire de Paris.

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vendredi 13 décembre 2013

Can you smile ? Yes we can !

Entendu mardi dernier à la Dynamo des banlieues bleues (une petite salle de Pantin), un très réjouissant concert d'improvisation proposé par le Théo Ceccaldi trio (constitué des frères Ceccaldi aux Violon/Alto et Violoncelle et de Guillaume Aknine à la guitare électrique) et l'excellente Joëlle Léandre (Contrebasse).

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mercredi 20 novembre 2013

Images sonores 2013

Les 21, 22 et 23 novembre prochains aura lieu le festival Images Sonores 2013 à Liège. Trois concerts de musique électro-acoustique et mixte ou le bizare côtoie l'expérimental, et pourquoi pas, le beau ou l'émotion. Où les virtuoses sont aussi les ingé sons du centre Henri Pousseur, toujours prêts à faire l'impossible pour satisfaire les désirs des compositeurs. Le 22 notamment, la violoncelliste Yseult Kervyn rejouera un extrait du cycle La couleur me possède pour violoncelle et électronique live. Pour plus de détails je vous renvoie à cet article fort détaillé de Marc-Henri Bawin, ou encore au site du Centre Henri Pousseur et même à la bande-annonce en vidéo qui présente le travail de la classe de violoncelle de Jean-Pol Zanutel et Jeanne Maisonhaute. 

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dimanche 20 octobre 2013

Le journal de Papageno recrute et prépare sa mue

Après cinq ans d'existence, je crois que ce journal a suffisamment grandi pour acquérir une identité propre et continuer à évoluer. Je vais donc le déménager prochainement vers un site dédié et réserver loiseleur.com aux sites personnels des membres de ma famille (moi compris).

Afin de faire vivre ce blog, je crois aussi qu'il est temps de l'ouvrir à d'autres plumes, d'inviter d'autres musiciens à publier dans le Journal de Papageno, soit de façon ponctuelle soit de manière plus régulière.

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samedi 5 octobre 2013

Helikopter-Streichquartett de Stockhausen à Paris le 5 octobre

Un évènement rarissime aura lieu ce soir à 18h: une interprération parisienne du célèbre Helikopter-Streichquartett de Stockhausen dans le cadre de la Nuit Blanche de Paris, sponsorisé par la Monnaie de Paris.

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mercredi 11 septembre 2013

L'oiseleur des Longchamps chante Anna de Noailles

L'oiseleur des Longchamps est très heureux d'annoncer qu'il chantera un concert entièrement consacré à la poétesse Anna de Noailles, en prestigieuse compagnie : la grande Viorica Cortez, et les talentueuses Andreea SoareSabine Revault D'AllonnesAxia Marinescu, dans le magnifique théâtre byzantin de l'Ambassade de Roumanie à Paris le 8 décembre 2013 ; en plus des mélodies de Saint-Saens, Dutilleux, Vierne, Marquiset, La Presle etc ... il y aura la création de 2 mélodies de Patrick Loiseleur et de Emile Naoumoff; avec le concours du cercle Anna de Noailles créé et présidé par l'inventif Alexandre d'Oriano et L'équipe Institut Roumain Paris.

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mercredi 7 août 2013

La musique néotonale, et après ?

Il y a quelques mois, le compositeur Karol Beffa a donné une série de conférences au Collège de France. Il a invité notamment le mathématicien Cédric Villani pour une passionnante séance sur le sujet: D'où nous viennent nos idées: la créativité en mathématiques et en musique. (dont la vidéo est toujours disponible sur le site du Collège de France). Curieusement, cette conférence a beaucoup moins retenu l'attention qu'une autre pourtant infiniment moins intéressante, qui portait une charge féroce et sans grande subtilité contre la musique atonale en général. Je n'y avais pas réagi dans ce Journal, car je pensais, comme Claude Abromont d'ailleurs, que c'est un débat totalement dépassé. Il pouvait avoir du sens dans les années 30, à l'époque de Stawinsky, Hindemith et Schoenberg, des tractions avant et des chapeaux melons. Il n'en a plus aucun aujourd'hui.

Écoutons par exemple Le Voile d'Orphée de Pierre Henry: est-ce de la musique tonale ou atonale ? consonante ou dissonante ? Ni l'un ni l'autre à mon avis. La notion de consonance a une réelle base physiologique mais l'opposition binaire consonant/dissonant n'a de sens qu'avec des sons harmoniques (des notes de piano ou de violon, ou la voix chantée par exemple). Et que dire de Stimmung de Stockhausen, qui dure deux heures mais utilise un seul accord parfaitement statique (et parfaitement consonnant, ce sont les harmoniques naturels d'un si bémol) ? Cette pièce parfaitement inclassable travaille avec des sons, et non avec des notes.

Avec la naissance de la musique électro-acoustique, certains musiciens ont commencé à explorer le continuum sonore, l'infinie subtilité de tous les intermédiaires entre les sons les plus purs (plus purs qu'une note de flûte) et les plus rudes (jusqu'au cluster ou au bruit blanc). Dans cet immense espace qui reste largement inexploré, les sons qu'on peut produire avec un clavier de piano et ses 12 demi-tons tempérés ne forment qu'un minuscule sous-ensemble, certes très riche en lui-même mais limité par nature. Même les pièces écrites pour la voix ou les instruments acoustiques ont changé car c'est la façon d'écouter qui a changé.

Par ailleurs, je trouvais que répondre aux arguments de ce pianiste-compositeur point par point, comme l'a fait Philippe Manoury sur son blog, ou se fendre d'une lettre au directeur du Collège de France, comme l'a fait Pascal Dusapin, c'est vraiment lui faire beaucoup d'honneur. C'est accepter d'entrer dans le débat selon les termes limités qu'il a lui-même fixés, et accepter pour acquise la division dont il reconnaît lui-même le caractère "binaire". Faut-il déterrer la hache de guerre, vraiment, comme le pense Jacques Drillon ? L'anus des des mouches drosophiles ne risque-t-il pas d'être l'unique victime d'une telle "guerre" ?

Néanmoins, il y a tout de même une raison de vouloir se positionner par rapport ce (faux) débat. Qu'un compositeur défende sa propre musique bec et ongles, c'est on ne peut plus légitime; qu'il dise haut et fort "j'écris comme cela, c'est moi choix et j'en suis fier", c'est parfaitement naturel; mais qu'il prétende faire la loi, dicter aux autres ce qu'ils doivent faire, séparer la "bonne" manière d'écrire de la musique de la "mauvaise", c'est une autre affaire. Aussi, voilà ce que je dirais à ce musicien, si par aventure j'avais le plaisir de faire sa connaissance :

Je suis frappé, abasourdi même, par le contraste très grand, entre votre musique qui est tellement sage, et vos propos qui sont tellement violents sur la musique de certains de vos contemporains. Pourquoi un tel acharnement, une telle focalisation négative ?

La violence, mon cher ami, c'est dans musique qu'il faut la mettre. C'est dans la partition, et non dans de stériles polémiques. Les cris d'angoisse ou de rage, aussi bien que les murmures de l'espoir ou douces paroles de la consolation, ont leur place sur scène et non dans les salons où l’on cause.

Si vous sentez de la colère en vous et ne trouvez pas le moyen de l'exprimer dans votre musique, alors vous avez un sérieux problème. Quel est l'intérêt d'une musique qui n'exprime rien de sincère ni de personnel, rien d'essentiel ? S'il s'agit simplement de notes assemblées selon les règles de l'art, sans l'urgente nécessité d'exprimer quelque chose, alors ce n'est que du remplissage. Un aimable divertissement tout juste bon à servir de fond sonore dans un supermarché ou un téléfilm.

Si nous apprécions aujourd'hui encore la musique de Joseph Haydn, c'est parce qu'elle nous surprend. Parce qu'elle sort du cadre, qu'elle déjoue nos attentes avec ses modulations brusques, ses silences, ses cadences rompues, ses surprises. Celle de Beethoven aussi sort du cadre, on y sent une telle énergie, une telle colère que la forme sonate est rudement mise à l'épreuve, jusqu'à éclater dans le 14e quatuor par exemple. On sent une colère comparable dans les sonates pour piano du jeune Boulez, une rage impossible à calmer. Mais c'est une colère créative et féconde, qui a ouvert des portes. C'est une claque dans la figure. On a le droit bien sûr de ne pas aimer prendre les claques, mais cette musique exprime vraiment quelque chose.

Lorsque vous affirmez péremptoirement que la musique traditionnaliste (néotonale si vous voulez) est celle qui "plaît au public", j'ai envie de vous demander: "quel public ?". Chaque style de musique a son public. Je doute que les amateurs de hard-rock ou les abonnés de l'inter-contemporain soient très intéressés par la vôtre. Et si l'adhésion d'un large public est le seul critère pour juger la qualité d'une musique, alors Michaël Jackson et Adèle sont les meilleurs musiciens de tous les temps. Et soit dit en passant, même les amateurs de "classique" ont tendance à bouder la musique néotonale, affirmant à tort ou à raison qu'ils préfèrent l'original à la copie.

Prenons un dernier exemple. Si Kubrick avait choisi une pièce néotonale comme celle-ci (au hasard) pour accompagner l'arrivée du monolithe noir dans 2001 Odyssée de l'Espace, le public aurait-il vécu des émotions aussi fortes ? J'en doute. Le Lux Aeternae du Requiem de Ligeti paraît un excellent choix pour cette scène, choix effectué par un fin mélomane qui connaissait ses classiques.

Il faut bien vous rendre à l'évidence: dans la musique qui échappe au cadre étroit et scolaire qui enserre la vôtre, il existe des œuvres fortes qui expriment des émotions puissantes et d'une incroyable diversité. Et il existe un ou plutôt des publics qui ont adopté ces œuvres, appris à aimer ces nouvelles esthétiques. Pour ne donner qu’un seul exemple, la violoniste Hilary Hahn a été très bien accueillie par le public comme la critique partout où elle a joué le concerto de Schoenberg. Les gens qui l’ont applaudi sont-ils tous des imbéciles n’ayant aucune oreille ? J’en doute.

Dans la musique que les nazis ont combattu comme "dégénérée" et les communistes comme "petite-bourgeoise" et "formaliste" se trouvent les vrais trésors du répertoire du XXe siècle. De Schoenberg et Bartok à Carter et Lachenmann, des centaines de musiciens audacieux ont repoussé les limites et ouvert tout un monde nouveau à nos oreilles. Les frontières qu'ils ont franchi à l'époque n'existent plus. Grâce à ces courageux pionniers, les compositeurs ont aujourd'hui une palette expressive plus vaste que jamais.

S'il vous plaît de sous-utiliser ce potentiel formidable, de vous restreindre aux méthodes les plus traditionnelles de fabrication du "bruit organisé", libre à vous ! L'histoire de la musique est remplie de passéistes comme Brahms ou Rachmaninov, preuve que sur le long terme la qualité seule de l'écriture compte. Mais de grâce, pourquoi vouloir restreindre la liberté des autres compositeurs ? Vous êtes naturellement persuadé que vos choix personnels sont les bons. Ils conviennent à votre caractère et à votre tempérament, mais pourquoi vouloir les imposer aux autres ? Pourquoi dépenser tant d'énergie dans la critique de ce que vous n'aimez pas et connaissez assez peu ? Ne vaut-il pas mieux la dépenser dans l'activité créatrice ?

Au risque de me répéter: c'est sur scène qu'il faut péter la baraque, et non durant l’entracte. C'est dans la musique qu'il faut mettre la frustration, la douleur, la tristesse, la rage, la joie féroce d'exister. Étonnez-moi ! Écrivez une pièce où l'on trouve la même violence que dans votre conférence. Si vous y parvenez, vous aurez gagné tout mon respect.

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